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Friday, February 13, 2009

Corporate Ethics Officer: A new job title makes an appearance

 

Because of all the recent corporate scandals, some companies are trying to ensure their trustworthiness by hiring Corporate Ethics Officers. Here’s what the job entails.

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Let me walk you through my reactions to this. First, the term “Corporate Ethics” is perhaps the best example of an oxymoron ever. Add the word “officer” and you conjure the mental image of that orange-belt-wearing safety patrol from the fourth grade who tried in vain to keep the mean kids from crossing against the light.

It seems at first blush to be the most unlikely position any self-respecting corporate power would hire for. But it is a growing area for a number of reasons.

First, thanks to scandal kings like Enron and Tyco, there is a call for corporations to prove that they’re not corrupt. For some, the addition of a Corporate Ethics Officer to the staff may just be PR window dressing. (In other words, they hire someone, give them that title, and then completely ignore anything they try to narc about.)

But savvy CEOs know that it’s about more than spin. New and stricter laws that hold corporations responsible for employee behavior mean that corporations have to have better ways of uncovering and handling those behaviors. Employee use of the web at work would be just one area where a Corporate Ethics Officer could focus.

Third, employee filed lawsuits against companies for sexual harrassment or hostile work environments are becoming more common. The Corproate Ethics Officer could focus on these areas where middle managers often don’t know how to respond.

If this sounds like a direction you’d like to pursue as a career, you might find that many business schools don’t offer much in the way of ethics education. And if they do, it’s unlikely that they teach it in light of the ethics issues that surround the newer world of electronic data.

So where do you go? Here are a couple of places to start looking:

Ethics Officer Association (A professional association that also provides training)
http://www.eoa.org

Ethics Resource Center
http://www.ethics.org/

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Bip bip bip.... boum!

 

La collision mardi entre un satellite russe et un satellite américain, tous deux intacts, est une première.

La collision des satellites russe et américain mardi est une première, selon un responsable spatial français, qui explique que quelque 2.200 satellites abandonnés autour de la Terre sont surveillés en permanence par la Nasa et l'armée américaine, permettant en principe les manoeuvres d'évitement.

"C'est la première fois qu'on a deux satellites intacts qui rentrent en collision", a indiqué Philippe Goudy, directeur adjoint du Centre spatial de Toulouse, qui dépend du Centre national d'études spatiales (CNES), l'agence spatiale française. "On a eu déjà eu des cas de collision dans le passé, mais c'était toujours avec ce qu'on appelle un débris, c'est à dire un morceau d'un ancien satellite désintégré, ou un morceau d'un bout de fusée", a précisé M. Goudy.

Le satellite russe, lancé en 1995 et qui n'était plus en activité, n'est pas considéré comme un simple débris puisqu'il était entier et pesait 900 kg.

Au total 12.000 objets d'une taille supérieure à 10 cm sont suivis par les radars américains et répertoriés dans un catalogue, au contraire des débris de plus petite taille.

"L'armée américaine et la Nasa ont des moyens radars qui permettent de suivre les satellites et les plus gros débris, supérieurs à 10 cm. Un certain nombre d'agences spatiales, dont le CNES, ont accès aux données américaines et mettent en place une veille pour surveiller qu'il n'y a pas de débris qui se rapprochent dangereusement de leurs satellites", a expliqué M. Goudy.

Concrètement, le centre spatial de Toulouse est en alerte "toutes les deux semaines", lorsqu'un objet se rapproche à moins de 1,5 km d'un de ses satellites. Les experts du Centre français procèdent à une manoeuvre d'évitement "une à deux fois par an", selon M. Goudy.

Ce responsable attribue l'absence d'une telle manoeuvre d'évitement, dans le cas de la collision de mardi, à un vraisemblable "défaut de surveillance". "Les opérateurs commencent seulement à se rendre compte de la gravité du problème de débris, et même si les mesures américaines sont accessibles, tous n'ont pas mis en place des mesures pour les regarder".

Outre les 2.200 satellites abandonnés et les 12.000 objets de plus de 10 cm en orbite, quelque 200.000 débris de 1 à 10 cm gravitent autour de la Terre, et menacent les 600 satellites actifs.

Les grands pays se sont entendus sur un code de conduite visant à limiter la génération de nouveaux débris. Les satellites en orbite basse (jusqu'à 1.000 km) qui ne sont plus opérationnels sont désormais "désorbités", c'est à dire freinés pour redescendre dans l'atmosphère, où ils brûlent.

Le satellite russe ne l'a pas été, soit parce qu'il est trop ancien pour disposer des moyens nécessaires, soit parce qu'une panne a empêché de le commander en fin de vie.

L'accident va en tout cas "générer un paquet de nouveaux débris", constate M. Goudy. Or, l'orbite où a eu lieu la collision, à 790 km, est "très peuplée": c'est là qu'opèrent les satellites d'observation et de météorologie. Rien que pour la France, "une quinzaine de satellites" gravitent dans cette zone.

L'accident de mardi "montre pourquoi il pourrait être très intéressant pour l'Europe d'avoir son propre système de surveillance, à partir de radars basés au sol", relève Jocelyne Landeau, porte-parole de l'Esoc, le centre opérationel de l'Agence spatiale européenne (Esa). Un tel projet a été lancé lors de la dernière réunion ministérielle de l'Esa en novembre.

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