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Friday, November 7, 2008

Wi-Fi : Des chercheurs cassent la protection WPA en 15 minutes

 

IDG News rapporte que deux chercheurs ont trouvé le moyen de casser en très peu de temps la protection WPA des réseaux Wi-Fi actuels. Les deux complices se sont spécialement attaqués à la protection WPA TKIP (Temporal Key Integrity Protocol), qu'ils semblent bien avoir mise à terre.
La méthode consiste à se faire tout d'abord envoyer une grande quantité de données par le routeur Wi-Fi ciblé. Ensuite, les chercheurs ont élaboré un procédé mathématique pour trouver la clé WPA grâce aux paquets de données récoltés. Le calcul prend entre 12 et 15 minutes, selon Erik Tews et Martin Beck, les deux compères à l'origine de l'astuce.
WiFiCette méthode ne fonctionne en revanche pas du tout en interceptant des données échangées entre le routeur et un autre ordinateur, ce qui pose une grosse limite à cette faille : comment se faire envoyer une grande quantité de données par le routeur sans connaître au préalable la clé WPA ? Les deux chercheurs ont semble-t-il trouver le moyen de trafiquer le routeur pour se faire envoyer une grande quantité de données sans avoir de clé WPA, mais la méthode fonctionne-t-elle sur tous les routeurs ?
Quoi qu'il en soit, cette attaque est bien plus rapide qu'une « brut force attack », même celle utilisant un dictionnaire de mots de passe. Les deux chercheurs vont détailler leur découverte au cours de la conférence PacSec qui se déroule la semaine prochaine à Tokyo. Ils ont déjà intégré discrètement une partie du code de leur attaque dans le logiciel Aircrack-ng, et dévoileront plus de code encore dans une publication scientifique académique.
Une actualité qui tombe assez mal en plein débat sur le projet de loi Hadopi en France : le texte menace de suspension d’abonnement jusqu’à un an les abonnés qui n’auront su sécuriser leur ligne.

Sandisk ‘booste’ les disques durs Flash

 

 

07-11-2008

Par David Feugey


Une accélération d’un facteur de 100 est évoquée pour les opérations d’écritures aléatoires

Sandisk veut révolutionner le monde des modules SSD (Solid State Drive) avec son système de fichiers ExtremeFFS. Digne remplaçant du TrueFFS, celui-ci propose de multiples optimisations.

Il découpe tout d’abord le disque en pages mémoires, une méthode plus adaptée aux composants Flash que l’émulation des caractéristiques d’un disque dur classique. En cas d’écriture, ExtremeFFS se charge de trouver l’emplacement ad hoc, qui sera le plus rapidement accessible.

De plus, tous les canaux du module Flash sont accessibles simultanément. Il est donc possible d’effectuer simultanément des opérations de lecture, d’écriture et d’effacement. Tout ceci permet, selon Sandisk, de multiplier la vitesse d’écriture aléatoire par 100. Il conviendra toutefois de noter que le débit maximal du disque, lors d’une unique opération, risque fort de ne pas changer.

La compagnie compte intégrer ce système de fichiers dans ses modules Flash courant 2009. Nous ne savons toutefois pas si elle le distribuera à des constructeurs tiers sous licence.

Sandisk propose également des méthodes de comparaison des disques SSD. Le vRPM (virtual Revolutions Per Minute) permettra de comparer les modules Flash aux disques durs classiques (ou entre eux). Le LDE (Long-Term Data Endurance) évalue pour sa part la durée de vie d’un disque SSD.

Ces deux initiatives, si elles sont suivies par les autres constructeurs, permettront aux consommateurs de mieux comparer les produits entre eux.

Les Californiens ont adopté par référendum une ligne longue de 1100 km qui reliera San Francisco à Los Angeles.

 

La Californie aura son TGV
en 2015 

Arnold Schwarzenegger en rêve depuis qu'il est gouverneur de Californie. Les Californiens l'ont exaucé. Dans la série de référendums qui accompagnaient le scrutin présidentiel, ils ont voté mardi en faveur du TGV San Diego-Sacramento. C'est un projet à 41 milliards de dollars : 10 milliards financés par l'État de Californie et 31 milliards issus d'un partenariat public-privé. Cette ligne, qui entrera en service en 2015, représente une révolution culturelle dans un pays où l'avion et la voiture règnent en maîtres.

Le TGV est pourtant devenu indispensable dans un État où la population devrait doubler d'ici à dix ans et où les autoroutes comme les aéroports sont saturés. «Nous avons besoin d'un train à grande vitesse, déclarait fin septembre Arnold Schwarzenegger. Notre système ferroviaire en Amérique est dépassé. Nous circulons à la même vitesse qu'il y a cent ans.»L'intérêt de la Californie pour la grande vitesse était connu. Le 3 avril 2007, Alstom, le constructeur du TGV français, avait accueilli une délégation à bord de la rame qui a battu le record du monde de vitesse. En août 2008, Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux Transports, a vanté le TGV français auprès de son homologue californien.

Les Français poussent leurs pions

Les travaux promettent d'être pharaoniques. La future ligne longue de 1 100 kilomètres qui comptera une trentaine de gares longera le littoral entre San Diego et San Francisco, en passant par Los Angeles, puis traversera les montagnes de la Sierra Nevada pour rejoindre Sacramento. Arnold Schwarzenegger a débloqué 100 millions de dollars l'an dernier pour les études préliminaires, qui ont été réalisées par la société d'ingénierie Systra, filiale de la SNCF et de la RATP, en collaboration avec la société américaine PB.

Les Français sont donc déjà dans la place et comptent pousser leurs pions. Selon nos informations, la SNCF et Veolia, déjà implanté en Californie, ont réfléchi à faire candidature commune pour l'exploitation du futur TGV californien. Mais il y a un problème. La SNCF pourrait avoir à trouver un autre partenaire. Car Veolia n'a plus bonne presse en Californie depuis l'accident de train sur une ligne que le groupe exploite et qui a coûté la vie à 25 personnes.

Alstom a également les yeux braqués sur le projet. «Nous sommes intéressés par la partie infrastructures et évidemment par le matériel roulant», a indiqué hier Patrick Kron, président du groupe. Un tel marché pourrait représenter 50 à 100 trains, soit un contrat de 1,6 à 3,4 milliards de dollars. Alstom devrait être opposé à l'allemand Siemens et au japonais Hitachi, constructeur du Shinkansen. La vitesse du futur train pourrait les départager. La ligne a été conçue pour 404 km/h, ce qu'aucun TGV n'a encore atteint en vitesse commerciale.

Chute de 78% du bénéfice de Lenovo au 2e trimestre

 

Chute de 78% du bénéfice de Lenovo au 2e trimestre

Chute de 78% du bénéfice de Lenovo au 2e trimestre

Le bénéfice de Lenovo a baissé de 78% au deuxième trimestre, une chute accompagnée d'une baisse des livraisons et des marges, la demande technologique souffrant de la crise financière mondiale.

 

Lenovo Group annonce une chute de 78% de son bénéfice au deuxième trimestre, accompagnant une baisse des livraisons et des marges, la demande technologique souffrant de la crise financière mondiale.

Le quatrième constructeur de PC mondial, derrière Dell, Hewlett-Packard et le taïwanais Acer, a fait état d'un bénéfice net de 23,44 millions de dollars sur le trimestre clos fin septembre contre 105,26 millions un an auparavant et un consensus Reuters Estimates de 91,80 millions.

Lenovo a aussi réalisé un chiffre d'affaires stable de 4,3 milliards de dollars, dont 1,9 milliard en Chine continentale et 1,1 milliard aux Amériques.

Lenovo, disposant d'un bilan solide, a dit envisager des acquisitions, d'autant que son concurrent Acer a racheté l'européen Packard-Bell l'an passé.

Au cours des deux derniers mois, des sources proche du japonais Fujitsu ont dit que ce dernier discutait avec Lenovo dans le but de lui vendre la division PC de Fujitsu Siemens tout en conservant les serveurs.

Deux sources ont dit que les discussions se poursuivaient avec Lenovo, autour en particulier de réductions d'effectifs et de négociations avec les syndicats de Fujitsu Siemens Computers.

L'action Lenovo a chuté de 11,9% vendredi. Elle a plongé de 36% entre juillet et septembre alors que dans le même temps l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 18,5%.

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