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Tuesday, April 8, 2008

Hydrolienne : l'éolien des mers et des fleuves

 

Hydrolienne : l'éolien des mers et des fleuves

 

Les projets se multiplient dans le monde pour récupérer un peu de l'énergie des marées, des courants marins et des rivières. En France, un dispositif expérimental vient d'être installé en Bretagne.

A Bénodet, dans le Finistère, en Bretagne sud, à l'est de la pointe de Penmarch (le menton de la Bretagne), un curieux engin vient d'être immergé par 19 mètres de fond non loin du rivage, dans l'Odet. Haut de 5,5 mètres de hauteur, ce bâti jaune en tubes métalliques porte une vaste hélice de 3,3 mètres d'envergure, à six pales, peinte en bleu. Elle sera mise en mouvement par les puissants courants qui parcourent ce chenal, dans un sens, quand le courant de l'Odet s'ajoute à la marée descendante et dans l'autre quand la mer monte à l'assaut des terres, envahissant l'anse de Bénodet.

Cet engin de sept tonnes n'est qu'un prototype à l'échelle un tiers, conçu par la société Hydrohelix Energies, qui fonctionnera durant 4 à 6 mois pour tester l'exploitation d'une source d'énergie renouvelable : le courant. La machine a été baptisée Sabella D03, du nom d'un vers marin, la sabelle, un annélide vivant accroché au fond, protégé dans un tube muqueux. En déployant un panache de branchies, ce petit animal profite du courant pour respirer et se nourrir en filtrant le plancton entraîné dans ce filet naturel. Sabella D03 lui aussi est posé au fond et tire profit du mouvement de l'eau, grâce à son hélice qui, en tournant lentement à 10 à 15 tours par minute, entraîne un générateur de courant électrique, comme le fait une éolienne.

Si ce démonstrateur fait ses preuves, l'entreprise espère construire ensuite un modèle de 200 kW, destiné à devenir le module unitaire d'une centrale de 1 MW (mégawatt). Ce projet, baptisé Marénergie, avait déjà été proposé et même labellisé en 2005 par le pôle Mer de Bretagne mais il n'avait pas pu être mené à terme faute d'argent. C'est donc une seconde chance pour ce genre d'installation, pionnière de l'hydrolien, puisque tel est le nom de cet équivalent de l'éolien pour le milieu aquatique. Ce gisement inexploité d'énergie est présent partout où il y a du courant : dans les fleuves, dans les zones de battements des marées et les endroits où sévit régulièrement un courant marin. Il faut également une profondeur suffisante pour ces engins immergés, posés ou ancrés sur le fond, afin qu'ils ne gênent pas la navigation. Avec ses côtes maritimes, la France est plutôt bien lotie en gisements d'énergie hydrolienne.

Les poissons apprécieront-ils ?

Les problèmes techniques ne manquent pas car le milieu marin est dur pour toutes les mécaniques qui s'y frottent. Hydrohelix Energies travaille depuis plusieurs années sur ce dispositif, qui semble répondre au cahier des charges, avec une structure simple et à l'allure solide. Son hélice tourne dans les deux sens et peut donc fonctionner au flot et au jusant. Mais l'océan réserve toujours des surprises et cette campagne d'essais est indispensable pour valider les principes et convaincre suffisamment pour trouver les financements.

Quel effet une telle installation aura-t-elle sur la vie marine ? Les responsables de l'entreprise se veulent rassurants, expliquant qu'une hydrolienne n'est pas une éolienne et qu'un poisson n'est pas un oiseau. Les pales, longues d'1,5 mètre, tournent lentement. Leurs bords arrondis n'auraient aucune chance de découper un poisson et leur extrémité est solidaire d'un anneau qui entoure l'hélice. Pour l'animal, affirme Hydrohelix Energies, les pales présentent le même genre d'obstacle qu'un rocher balayé par un courant. Le poisson pourra éviter l'hélice ou même passer à travers avec très peu de risque de toucher une pale. «L’hydrolienne ne possède aucune pièce mobile ayant une vitesse beaucoup plus élevée que celle du courant » explique-t-on sur le site de l'entreprise. Pour confirmer ces déductions, l'équipe a installé des caméras sous-marines sur l'appareil expérimental.

Selon Jean-François Daviau, un des spécialistes ayant participé au projet, le potentiel atteindrait 3 à 5 GW pour le territoire français. C'est peu par rapport à une tranche nucléaire mais pourquoi délaisser cette source ? En Grande-Bretagne et en Norvège, plusieurs études de grande ampleur sont en cours. La plus ambitieuse, MCT (Marine Current Turbines), est en cours de test en Irlande, avec une puissance de 1,2 MW. EDF Energy est de la partie. Il n'y a donc rien d'impossible ni d'utopique à imaginer un développement de ce côté-ci de la Manche...

 

La Sabella D03 (image de synthèse), posée au fond, retenue par des sacs de sable. © Hydrohelix Energies

La Sabella D03 (image de synthèse), posée au fond, retenue par des sacs de sable. © Hydrohelix

Vista Out: Un nouveau Windows dès 2009 ?

 

 

 

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(Crédit photo : Bouchon)

D'après Bill Gates, le successeur de Windows Vista pourrait débarquer «au cours de l'année prochaine».

Alors qu'il était plutôt attendu pour 2010, voire plus tard, le développement du nouveau système d'exploitation de Microsoft, connu sous le nom de code Windows 7, semble prendre de l'avance. C'est Bill Gates lui-même qui en a fait la déclaration lors d'un séminaire qui s'est tenu à Miami vendredi dernier : «Au cours de l'année prochaine, à peu près, nous aurons une nouvelle version [de Windows]. Je suis très emballé par ce qu'il pourra faire dans beaucoup de domaines», a déclaré le cofondateur de Microsoft.

Le successeur de Windows Vista est présenté comme une véritable révolution dans le monde de l'informatique, alors que jusqu'à maintenant, la plupart des nouveaux systèmes d'exploitation se contentant d'apporter des évolutions aux versions précédentes. D'après certaines rumeurs, Windows 7 pourrait bénéficier d'une interface tactile afin de faciliter l'interaction avec le logiciel. La disparition de la barre des tâches est également évoquée, au profit d'un menu circulaire.

Vista : par ici la sortie ?

Boudé par les professionnels, mais aussi par une grande partie du public, Windows Vista a du mal à convaincre. Si la vente de licence se porte assez bien, c'est en particulier grâce à la vente liée de l'OS avec les PC des grands constructeurs. Un grand nombre d'entreprises et de particuliers refusent toujours de faire «le grand saut» vers Vista, préférant faire tourner leurs machines sur Windows XP, moins gourmand en ressources. Face à la demande du public, Microsoft a par ailleurs décidé de prolonger la vente d'XP jusqu'en 2010 sur les PC à très bas prix.

feu vert à Galileo vs GPS

 

L'UE donne son feu vert à Galileo

Les ministres des Transports européens ont donné leur accord final au système de navigation par satellite censé supplanter le GPS américain. Cette technologie, qui ne sera pas opérationnelle avant 2013, coûtera 3,4 milliards de dollars aux contribuables européens.

(AFP)

(AFP)

Les ministres des Transports de l'Union européenne ont donné, lundi 7 avril, leur accord final au système de navigation par satellite Galileo, dont le coût estimé de 3,4 milliards de dollars sera supporté par les contribuables européens.
Les ministres, réunis à Luxembourg, ont créé une Autorité de surveillance de Galileo et confié la responsabilité du programme à la Commission européenne, qui sera assistée par l'Agence spatiale européenne (ESA). Présenté comme technologiquement supérieur au GPS américain, Galileo devrait être opérationnel en 2013, mais a déjà subi des retards.
Pour l'instant, un seul satellite a été lancé, en décembre 2005. Le deuxième, qui devait décoller à l'automne 2006, avait vu son vol reporté en raison d'un problème technique, mais devrait finalement gagner l'espace le 26 avril à bord d'une fusée russe Soyouz, a indiqué le commissaire européen aux Transports Jacques Barrot.
Financer par le contribuable
"L'Union européenne reste engagée à livrer à tous les ressortissants et toutes les entreprises de l'UE un système de navigation par satellite de grande qualité en 2013", a-t-il déclaré après la réunion des ministres. De son côté, le ministre slovène des Transports Radovan Zerjav, dont le pays préside actuellement l'Union, a assuré que Galileo "créera de nouveaux emplois en Europe".
L'an dernier, les gouvernements de l'UE s'étaient mis d'accord sur le financement du programme par le contribuable européen après l'échec du projet de développement de Galileo par un consortium de huit entreprises privées: les Français Thalès et Alcatel-Lucent, l'Espagnol Hispasat, le Britannique Inmarsat, les Italiens AENA et Finmeccanica, ainsi qu'un conglomérat allemand dirigé par Deutsche Telekom et European Aeronautic, Defence & Space Co.
Plus précis que le GPS
Au moins un milliard d'euros provenant de fonds publics ont déjà été dépensés dans le projet. Le reste du financement doit venir de fonds européens non dépensés dédiés à l'agriculture et des budgets de l'UE pour la recherche, les transports et l'administration.
Le programme Galileo, qui ambitionne de concurrencer à terme le GPS (Global Positioning System) américain, prévoit le déploiement d'un réseau de 30 satellites. Il offrirait une meilleure couverture que le GPS dans les régions du nord du globe, comme le nord de l'Europe, et dans les grandes villes, et serait également plus précis. (Avec AP)

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