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Saturday, July 4, 2009

L’Afrique, laboratoire du mobile banking

 

 

 

La multiplication des offres de micro-crédit via téléphonie mobile fait de l’Afrique la rampe de lancement de services innovants qui pourraient être déclinés demain en Europe.

Fin 2008, 270 millions d’Africains sur près d’un milliard étaient abonnés à un opérateur de téléphonie mobile. Ce nombre devrait quasiment doubler à l’horizon 2013. Le mobile connaît en Afrique une explosion fulgurante. Orange, par exemple, a vu en 2007 le volume de ses abonnements progresser de plus de 40 % sur le continent. Parallèlement, l’Afrique enregistre des taux de bancarisation extrêmement faibles. Selon la Banque mondiale, moins de 20 % des ménages ont accès aux services bancaires. Localement, ce taux peut descendre en-deça de 5%. Bref, dans certains pays, le pourcentage de la population équipée d’un téléphone portable dépasse le taux de citoyens bancarisés. Dans certaines zones, le nombre de terminaux mobiles est même supérieur à celui des prises électriques...

Explosion du mobile, faible bancarisation… Et pourquoi ne pas utiliser le portable comme une carte de paiement ? Pour proposer aux citoyens des services minimaux d’échanges commerciaux, mais aussi pour leur offrir un accès à des dispositifs d’émancipation économique, notamment via le micro-crédit. C’est la finalité du mobile banking, qui multiplie les initiatives sur le continent africain. Mobile banking, Mbanking, m-payement, SMS Banking… Quelle que soit la désignation utilisée, le principe le même : le détenteur d’une carte SIM peut, via un SMS, envoyer et recevoir de l’argent, payer une facture, détenir un compte, obtenir un micro-financement…

La multiplication des initiatives fait de l’Afrique le berceau de services innovants qui pourraient être lancés demain en Europe. Pionnier de ce modèle, Safaricom, le leader des opérateurs mobile au Kenya, qui enregistre plus de 1 000 nouveaux abonnés par jour. Avec M-Pesa, Safaricom et Vodafone permettent aux abonnés d’envoyer des fonds qui peuvent ensuite être retirés dans les magasins de téléphonie mobile sur tout le territoire. La plate-forme de mobile banking assurer également la distribution et le remboursement de prêts accordés par une institution de micro finance. En deux ans, l’offre a rallié plus de 3 millions de clients.

D’autres opérateurs se sont lancés, comme Wizzit, banque mobile sud-africaine proposant des services à moindre coût. En mars 2009, un autre opérateur sud-africain, MTN, a annoncé le lancement en Côte d’Ivoire d’un service bancaire permettant aux clients de régler des achats ou de vérifier le solde de leurs comptes par SMS. L’entreprise d’étendre très prochainement son offre à vingt autres pays d’Afrique. Orange, implanté dans une quinzaine de pays du continent, n’a pas tardé à lancer son propre protocole de mobile banking, en le testant d’abord en Côte d’Ivoire. Avant de le déployer au Sénégal ou encore au Mali, notamment au travers d’un accord avec PlaNet Finance, organisation de microcrédit active dans près de 80 pays.

Facebook revoit sa gestion de la confidentialité

 

Entre les internautes soucieux de leur vie privée qui le fuient par crainte et ceux qui y publient naïvement des photos ou vidéos compromettantes, Facebook admet que les options de partage sont trop nombreuses et compliquées. Le réseau social est donc sur le point de revoir ce point. Chris Kelly et Leah Pearlman, à la direction de la vie privée, ont présenté au cours d'une conférence les améliorations relatives à la confidentialité qui seraient prochainement apportées à Facebook, toujours dans l'optique de « donner aux gens le pouvoir de partager ».
Les options de partage vont ainsi être simplifiées et unifiées, de l'outil de partage de statut et de lien du fil d'actualités aux albums photos. On pourra publier chacun d'eux auprès de tout le monde, de ses amis et de ses réseaux, de ses amis et amis d'amis, de ses propres amis uniquement ou d'une sélection personnalisée (permettant d'inclure ou d'exclure une liste d'amis).
Les différentes pages de réglage de la confidentialité ont en outre été réunies en une seule page simplifiée, bénéficiant de bulles d'aides indiquant clairement quels éléments sont concernés par chacune des sections.
Un outil de migration invitera le moment venu les utilisateurs à choisir un paramétrage prédéfini pour leur confidentialité et à prendre connaissance des changements. Le paramétrage ouvert rendra le profil public et s'adressera aux personnalités tandis que le paramétrage limité sera réservé à ceux qui ne veulent partager leurs contenus qu'avec un cercle restreint. Le paramétrage recommandé offrira quant à lui un compromis tout en conservant l'essentiel des réglages précédents.

Amélioration de la confidentialité sur Facebook

Amélioration de la confidentialité sur Facebook

Les réseaux régionaux, inutilisés (la moitié des utilisateurs) et incohérents (de tailles très variable), seront enfin abandonnés au profit des seuls réseaux d'écoles et d'entreprises.
Ces améliorations de la confidentialité sur Facebook sont testées cette semaine auprès de 40 000 utilisateurs américains. Un supplément de 80 000 utilisateurs du monde entier rejoindront cette phase de test la semaine prochaine, pour un déploiement progressif auprès de l'ensemble des utilisateurs à partir du mois prochain. Facebook devrait ainsi rassurer l'opinion publique, qui n'a pas toujours conscience, par ignorance le plus souvent, qu'on peut montrer les photos de sa dernière soirée arrosée à ses amis sans en faire profiter à son patron.

Facebook revoit sa gestion de la confidentialité

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