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Tuesday, June 24, 2008

Google s'attaque à la mesure d'audience des sites

Stratégie - C'est une mauvaise nouvelle pour Nielsen ou Comscore. Le moteur de recherche va fournir gratuitement un nouvel outil de mesure de trafic aux annonceurs pour connaître les audiences des sites qu'ils ciblent.

Google s'apprête à bouleverser le secteur de la mesure d'audience : le moteur de recherche va présenter aujourd'hui un outil de mesure de trafic et de media planning destiné aux publicitaires. L'objectif est de leur permettre de mieux cibler les sites qui correspondent aux audiences qu'ils souhaitent atteindre. Selon le Wall Street Journal, qui a révélé l'information, cet outil serait fourni gratuitement aux annonceurs.
Le système de Google entrera en concurrence directe avec les données poduites par les instituts tels que Nielsen et Comscore aux États-Unis, ou encore Médiamétrie en France. Mais alors que ces sociétés s'appuient essentiellement sur des enquêtes sélectives ou sur des panels, Google entend exploiter les données qu'il collecte sur les serveurs web.
Le moteur de recherche n'a pas voulu en dire plus pour l'instant, arguant qu'un billet de blog détaillerait son offre dans la journée (dans la soirée, vraisemblablement, pour la France).
Google a déjà modifié son outil Trends
Cette annonce intervient quelques jours à peine après que Google a introduit un changement de taille dans son outil Google Trends, qui permet à l'origine de savoir quels sont les mots clés qui génèrent le plus de trafic. Depuis environ une semaine, une nouvelle fonctionnalité propose également de comparer les audiences de sites (jusquà cinq maximum), basées sur une compilation de données faite par le moteur (son outil Google Analytics, la barre d'outil de la société...)
Google fournit ainsi des informations sur le trafic quotidien, le nombre d'utilisateurs arrivés au site via son moteur de recherche, la localisation de ces utilisateurs et les sites qui ont été soit visités, soit echerchés au cours d'une même session. Le tout bien sûr, sans le consentement des sites, ce qui a fait grincer quelques dents dans la blogosphère. Pour l'instant, il n'existe pas de moyen technique d'empêcher Google de publier ces informations.
Seule restriction : les sites avec trop peu d'audience échappent complètement au radar de Google. Mais bizarrement, il en va de même pour tous les sites de la galaxie Google : YouTube, Picasa, Google.com ou Blogger.

Nokia rachète Symbian, qu'il veut proposer en licence gratuite

Par Tarmo Virki

HELSINKI (Reuters) - Nokia annonce le rachat de la totalité des actions de Symbian et son intention de proposer une licence gratuite du système d'exploitation mobile du britannique.

Le système d'exploitation de Symbian est utilisé dans les deux tiers des smartphones, ces combinés ayant des fonctionnalités d'ordinateur, et dans 6% de la totalité des téléphones portables mais il est menacé par l'arrivée de plates-formes comme Android de Google ou l'iPhone d'Apple.

Actuellement, son principal concurrent est le système d'exploitation Windows Mobile de Microsoft.

Cette acquisition "est une habile réponse aux menaces croissantes venues d'autres éditeurs de logiciels pour téléphones portables", a déclaré Geoff Blaber, du cabinet d'études CCS Insight, qui cite la fondation "open-source" LiMo au même titre que Google et Apple.

"Cela met beaucoup de pression sur Microsoft au moment où celui-ci cherche à pénétrer la sphère du consommateur", a estimé Carolina Milanesi, analyste chez Gartner.

"Baisser les prix est ce dont ont besoin les opérateurs et le marché pour favoriser l'adoption des smartphones et l'abandon des licences va y participer. Pour les opérateurs, cela offre une bonne alternative à Microsoft", a-t-elle dit.

Nokia, qui fabrique 40% des téléphones vendus dans le monde, va débourser 264 millions d'euros pour les 52% de Symbian qu'il ne possède pas encore.

Le finlandais a déclaré que Sony Ericsson, Ericsson, Panasonic et Siemens avaient accepté son offre de rachat d'actions Symbian et a dit s'attendre à ce que Samsung Electronics fasse de même.

"Le plus surprenant c'est que Nokia a obtenu la pleine propriété (de Symbian) d'un coup, et à un bon prix", a déclaré Karri Rinta, analyste chez Handelsbanken.

LA FONDATION SYMBIAN

Nokia a également annoncé la création de la Fondation Symbian, destinée au développement du logiciel. Le numéro un des téléphones portables s'est à cette occasion associé avec d'autres grands fabricants, avec les opérateurs AT&T, NTT DoCoMo et Vodafone, ainsi qu'avec les fabricants de semi-conducteurs Texas Instruments et STMicroelectronics.

Nokia y contribuera avec son logiciel Symbian S60, tandis que d'autres membres apporteront leurs plates-formes UIQ et MOAP pour lancer une nouvelle plate-forme commune Symbian en 2009.

"Cela nous offre l'opportunité d'innover plus rapidement avec une plate-forme plus grande, unifiée et plus largement acceptée", a déclaré à Reuters Kai Oistamo, responsable de la division appareils chez Nokia. "Cela nous permet également de proposer sur le marché de nouveaux produits plus rapidement."

Nokia a dit prévoir que le rachat soit finalisé d'ici la fin de l'année et qu'il impacte les revenus 2009.

L'action Nokia était en baisse de 0,26% en milieu de journée, tandis que l'indice DJ Stoxx des technologiques européennes perdait 0,81%.

Facebook devance MySpace

 

Une page de Facebook

 

Pour la première fois, Facebook passe devant MySpace. Audience parlant. Selon une étude du cabinet Comscore, le premier caracole avec 124 millions de visiteurs uniques dans le monde contre 115 millions pour le deuxième. En nombre de pages vues, Facebook (51 milliards) a aussi détrôné MySpace (45 milliards).
Banco donc pour le réseau créé en mars 2004 par Mark Zuckerberg qui fait un bond exceptionnel en un temps record et devient le leader des sites de socialisation. Alors que Facebook s’attaque au marché chinois et ses quelque 230 millions d'internautes chinois en lançant des versions en mandarin, MySpace, propriété de l’omnipotent homme des médias Rupert Murdoch, garde la main aux Etats-Unis avec environ 74 millions de visiteurs uniques (36 millions pour Facebook).
En France, Facebook reste deuxième
En France, plus de la moitié des internautes français sont connectés à des réseaux sociaux. Sauf que dans l’hexagone, ce n’est ni Facebook ni MySpace qui plaît le plus, mais la plate-forme Skyrock. «Les résultats de Facebook en France montrent bien tout ce qui peut se passer en seulement une année, explique Delphine Gatignol, de Comscore. Il y a un an, le site n’était qu’un concurrent mineur parmi les réseaux sociaux en France et désormais, il occupe la deuxième position dans le classement (derrière Skyrock, donc, ndlr). Facebook a encore fort à faire avant de pouvoir renverser le leader du marché, Skyrock.»

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