Votre avis : Les pays pour travailler au soleil
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Démarré le 22/01/2009 | 1555 votes | Résultat au 14/03/2009
La technologie USB, dorénavant bien connue du grand public grâce à ses multiples applications devrait prochainement évoluer. Alors que la version 2.0 des spécifications est toujours en vogue, l'USB-IF qui a en charge le développement et la promotion du standard, avance sur l'évolution du standard USB. C'est ainsi que les spécifications de l'[actu: USB 3.0] ont été publiées en fin d'année dernière. On pouvait voir sur le stand de l'USB-IF, une démonstration technologique de l'USB 3.0 avec un transfert de données entre un ordinateur et un périphérique USB à haut débit.
Alors que l'USB 2.0 offre dans le meilleur des cas un débit de 480 Mbps, l'USB 3.0 offre un débit maximum de 5 Gbps. Et les promoteurs de l'USB d'évoquer dès à présent l'avenir de la technologie. Selon eux, le cuivre ne pourra guère aller plus loin que les 5 Gbps de débit qu'il autorise aujourd'hui. Il faudrait donc passer à la fibre optique pour atteindre, pourquoi pas, 25 Gbps. Alors que le standard USB 3.0 a été conçu de façon à être évolutif vers la fibre optique, il faudra peut être attendre l'USB 4.0 pour voir cette dernière exploitée. En attendant, l'USB-IF espère que les premiers produits utilisant la technologie USB 3.0 verront le jour en 2010.
Ecran tactile, GPS, accéléromètre, navigateur internet, mail, connexion 3G, Wi-Fi, Bluetooth... Le HTC Magic que nous avons pu essayer en avant première fait irrémédiablement penser à l'iPhone. Il s'inscrit dans la lignée des nombreux appareils sortis par la concurrence (Samsung, LG, Nokia...) depuis quelques mois pour tenter de rattraper leur retard en termes d'ergonomie et de confort de surf sur le mobile à succès d'Apple.
A l'usage, le HTC Magic nous a séduit. Allégé de son clavier coulissant au profit d'un clavier virtuel, il apparait plus fin et plus léger que son prédécesseur, le HTC Dream, sorti en novembre sur le marché américain, et qu'Orange vient tout juste d'intégrer à son catalogue. Plus réduit également que l'iPhone, il se range facilement dans une poche de pantalon même si l'affichage des pages internet ou des photos s'en trouve logiquement diminué. Côté navigation tactile, la sensation s'avère comparable à celle de son principal rival, et l'ergonomie générale se situe au-dessus de la moyenne.
Nous avons aimé la possibilité de permuter parmi trois bureaux coulissants (trois écrans d'accueil) sur lesquels on affiche les icônes et les gadgets de son choix. Toutes les fonctionnalités multimédias sont au menu (audio, vidéo) et le surf en 3G n'a posé aucun problème. Les pages internet se chargent rapidement, et l'on se déplace sur la page du bout d'un doigt à moins que l'on ne préfère utiliser le mini trackball situé en bas de l'appareil. Tout au plus pourra-t-on regretter l'absence du multi-touch (pour redimensionner les photos avec deux doigts), mais Apple a clairement fait savoir qu'il attaquerait quiconque tenterait d'utiliser sa technologie brevetée.
Une fenêtre ouverte sur le monde Google
Le HTC Magic se distingue surtout par l'emploi du nouveau système d'exploitation Android développé par Google. Construit sur le même principe que Linux pour PC, Android est un système gratuit et libre, c'est-à-dire ouvert aux contributions de tous. Tout développeur peut donc le modifier ou apporter des briques supplémentaires à l'édifice sous la forme d'applications à télécharger sur l'Android Market, un service en ligne de Google. Plus de 800 applications étaient déjà disponibles à la fin janvier 2009, dont quelques centaines gratuitement. On y trouve des jeux vidéo, dont le célèbre Pac-Man de Namco, des guides pour trouver hôtels ou restaurants, ou encore des logiciels de messagerie ou de gestion de ses pages MySpace. Google imite ici en tout point le principe de l'App Store pour Iphone et iPod Touch mais avec un esprit d'ouverture (des concours de jeunes développeurs sont organisés) qui pourrait déboucher rapidement sur un catalogue extrêmement riche.
Si le Magic n'affiche pas de caractéristiques technologiques spectaculaires, sa contribution dans le domaine du mobile s'avère plus insidieuse. Son innovation majeure réside dans l'intégration affirmée du monde Google. Le géant américain, qui réalise presque la totalité de son chiffre d'affaires avec la gestion de liens sponsorisés (sur son moteur de recherche, dans ses services en ligne, mais aussi dans la fourniture de ces liens à des sites à fort trafic), a bien saisi le potentiel énorme de l'internet mobile, notamment depuis la sortie de l'iPhone, qui a véritablement représenté le coup d'envoi d'une nouvelle manière de consommer l'internet.
Plutôt que de laisser Apple, Rim (sur les BlackBerry), Nokia (avec le système Symbian) ou encore Microsoft (avec Windows Mobile) installer leur univers sur les mobiles et smartphones des usagers, Google a eu l'astucieuse idée de confectionner son propre système, intégrant ses applications et ses services en ligne. Fourni gratuitement (contrairement à ses concurrents) dans un esprit de partage cher au net (mais pas du tout désintéressé), Android permet de concentrer les utilisateurs autour des services Google, et ainsi de faire progresser son audience sur le net. Les annonceurs apprécieront et l'on devrait rapidement voir fleurir des liens commerciaux sur les pages internet dédiées aux mobiles, plutôt préservées jusque-là.
Android contient toutes les applications et services Google dont vous pouvez avoir besoin et leur intégration parfaite garantit un confort d'utilisation exceptionnel. Il est possible d'effectuer une recherche directement depuis l'écran d'accueil du mobile, d'accéder à Gmail d'une seule pression du doigt, ou de visualiser des vidéos sur YouTube en moins de cinq secondes. Pour bénéficier de l'ensemble du mode Google, il convient de créer un compte, notamment pour utiliser Gmail ou Google Agenda. Cette opération requiert moins d'une minute et vous donne alors accès à l'Android Market. Nous avons alors téléchargé quelques applications le plus simplement du monde en sélectionnant un thème puis le logiciel désiré. L'installation d'un casse-briques, gratuite, n'a pas demandé plus de trente secondes.
Si les aficionados du moteur de recherche se réjouiront de ces facilités d'accès, certains trouveront cette omniprésence envahissante. Comme par exemple le géant Microsoft qui, après avoir écopé d'une amende de 899 millions d'euros pour abus de po- sition dominante, se voit aujourd'hui reprocher l'intégration systématique d'Internet Explorer à Windows par la Commission européenne. Un avis partagé par la Fondation Mozilla, éditrice du navigateur Firefox, et par... Google.
On conseillera donc le Magic aux utilisateurs des services Google ainsi qu'aux allergiques à l'iPhone, désormais trop populaire au goût de certains. Mais le Magic pourrait ne représenter que la première vague d'un tsunami général sur le monde du mobile si les constructeurs décident d'adopter massivement Android qui, rappelons-le, est gratuit et appelé à évoluer rapidement. Samsung et LG travaillent déjà sur des appareils tournant sous Android et Asus envisage de le faire fonctionner sur sa prochaine génération de netbooks.
Dans l'immédiat, il faudra vous contenter du Magic (ou du Dream, avant fin mars chez Orange). En exclusivité chez SFR, il sera disponible sur la boutique en ligne le 16 avril, et le 22 avril en magasin. Il faudra compter 99 euros pour le mobile et ajouter 8 euros mensuels pour un forfait Illimithics 3G + (à partir de 46,90 euros par mois pour 3 heures d'appel). Parallèlement, SFR proposera également l'iPhone à partir du 8 avril.
