Chiffre d’affaires record pour la firme à la pomme.
À contre-courant de l’industrie du high-tech, Apple continue d’avancer. La firme à la pomme a publié un chiffre d’affaires de 10,17 milliards de dollars pour le premier trimestre de son exercice fiscal, clos fin décembre, ce qui constitue un «record historique » a annoncé Steve Jobs, le PDG d’Apple, en arrêt maladie, dans un communiqué. De fait, le chiffre d’affaires trimestriel a augmenté de 6%, le bénéfice net atteint un sommet, à 1,6 milliard de dollars, en hausse de 1,5%. Et la trésorerie, nette de dettes, culmine à 28 milliards de dollars.
«Nous avons écoulé plus de 2,5 millions de Macintosh. Nous continuons de croître 2 à 3 fois plus vite que le marché des PC», précise Pascal Cagni, le directeur général d’Apple pour l’Europe. Les ventes de micro-ordinateurs ont été soutenues par le renouvellement de la gamme de portables professionnels, MacBook Pro. Pour «l’iPod, nous avons augmenté nos livraisons de 3%, à 22,1 millions d’unités dans le monde. Et notre part de marché des baladeurs en France progresse à 40%», poursuit le patron de l’Europe. Certes, Apple a écoulé 195,6 millions d’exemplaires, en cumul, depuis le lancement du premier baladeur fin 2001. Mais ces ventes mondiales fléchissent en valeur (- 16%).
La firme de Cupertino peut compter sur un troisième relais de croissance : l’iPhone. En dix-huit mois, le téléphone mobile d’Apple a été vendu, en deux versions, à 17,3 millions d’exemplaires, dont 13,7 millions en 2008. Ainsi, cet appareil représente environ un tiers du chiffre d’affaires brut d’Apple.
Une enquête de la SEC
Cette année, «autour de 21 millions d’iPhone seront vendus», pronostique Carolina Milanesi, du cabinet d’études Gartner. Plus optimiste, Neil Mawston, de la société Strategy Analytics, table sur «30 millions d’unités pour 2009». La raison ? La gamme d’appareils serait enrichie et de nouveaux pays devraient être entrepris, comme «la Chine. Ensuite, Apple lancera de nouveaux appareils, plus et moins coûteux que l’iPhone. Enfin, Apple proposera un ou plusieurs appareils de formes différentes», poursuit Neil Mawston.
Il reste qu’Apple est sous le coup d’une enquête de la Securities and Exchange Commission (SEC). Le gendarme américain de la Bourse va étudier «la sincérité des informations» diffusées par Apple sur la santé de Steve Jobs.
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